Marchez comme un Italien
À propos de Carlo Lanza
Pinzolo | Italie, 1800
« Basta ! Je m'en vais ! » Celeste Lanza attrape sa valise et y jette une pile de vêtements. « Et moi ? Qu'est-ce que je suis censé faire ? » demande Carlo, son jeune frère. Celeste prend une paire de chaussettes des mains de Carlo et le regarde. Un moment de silence s'installe entre les deux jeunes hommes. « Allez, mon garçon. »
C'est probablement ainsi que les choses se sont passées. Vers 1880, ils quittent le petit village de Pinzolo pour les Pays-Bas, en quête d'un avenir meilleur. Les frères atterrissent à La Haye. L'un d'eux, Celeste Lanza, mon arrière-arrière-grand-père, fait du porte-à-porte avec ses outils pour aiguiser les couteaux des ménagères.
Les affaires marchent bien, mais au bout d'un moment, il ouvre son premier café-billard. Un changement de carrière remarquable. Celeste est d'ailleurs le premier Italien aux Pays-Bas à fabriquer et vendre lui-même des glaces italiennes pendant les mois d'été. En 1889, on le remarquait déjà sur le boulevard de Scheveningen. Une initiative en or.

L'histoire se répète
Je suis très fier de ces ancêtres et de cette histoire. Il y a aussi des similitudes. Moi aussi, j'ai parcouru un long chemin pour trouver le bonheur. Bon, ce n'était qu'un déménagement de La Haye à Heerenveen en Frise. Pourtant, les mêmes gènes italiens m'ont également poussé à faire un changement de carrière particulier. J'ai sauté le pas et j'ai lancé ma propre marque de chaussettes, avec mon propre nom comme nom de marque : Carlo Lanza.
Quitter cet emploi avec la sécurité et de bonnes perspectives de carrière. J'ai vu le bonheur ailleurs. Le pas vers l'entrepreneuriat. « Du marchand de glaces au marchand de chaussettes ». La frontière est ténue, car l'artisanat italien est au cœur des deux histoires.
La Famiglia
Toutes les chaussettes Carlo Lanza sont fabriquées en Italie par une entreprise familiale typique. Pas moins de six frères travaillent dans cette entreprise, chacun dans son domaine d'expertise.
Pour moi, il est important que la qualité soit assurée, mais aussi que le travail soit réalisé de manière équitable. Pas d'exploitation du personnel, mais des salaires équitables et une prise de responsabilité au sein du processus de production. Par exemple, tous les fils sont teints sans additifs chimiques sous le label de qualité OEKO TEX®. Moins nocif pour l'environnement.
L'avenir
En décembre 2016, j'ai commencé cette fantastique aventure et je travaille aujourd'hui avec plus de 400 magasins dans différents pays. Incroyable ! Mon objectif est d'accroître ce chiffre à l'échelle mondiale, d'assumer mes responsabilités sociales, mais surtout : toujours fabriquer des chaussettes de la meilleure qualité !
Ciao,